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Quelle sont les animaux de nos jardin?

 Quelle sont les animaux de nos jardin?





Une multitude de petits animaux vit dans les jardins.
Dans une démarche de jardinage biologique, il faut bannir tout traitement, même ceux à base de produits naturels, toxiques pour les animaux à sans froid.


LES BATRACIENS




Ils font de véritable razzias dans les populations d'insectes, à commencer par les moustiques.

- Les grenouilles, dont nos jardins accueillent 6 espèces.

- Les crapauds, dont on rencontre aussi 6 espèces, mangent vers, limaces et escargots.

- Les salamandres, sont rares dans les jardins, car elles préfèrent les décombres.




- Les tritons, font d'excellents hôtes du bassin, consommant des insectes.




LES COCCINELLES ET AUTRES DEVOREUSES


Les larves de coccinelles, mais aussi les formes adultes, sont de grandes consommatrices de pucerons - elles en dévorent jusqu'à 150 par jour.

Vous pouvez faire des lâchers de larves au printemps, mais l'expérience montre que le seul fait de stopper les traitements insecticides suffit à les faire revenir.

On trouve couramment des larves de Harmania axyridis et Adalia bipunctata. Une autre espèce de coccinelle aux ailes atrophiées, 'coccibelle', sélectionnée par l'Inde, reste plus longtemps sur la plante.

Une autre coccinelle, Cryptalaemus montrouzieri, mange les cochenilles farineuses,  quasiment impossibles à traiter chimiquement.

L'autre grande consommatrice de pucerons, mais aussi d'aleurodes, de thrips et œufs d'acariens est la chrysope au yeux d'or, Chrysoperla carnea.

On peut compter aussi sur le syrphe, Episyrphus balteatus, une petite guêpe inoffensive qui ressemble à une mouche, pour se régaler de pucerons.


D'AUTRE INSECTES ET AUXILIAIRES UTILES


On parle d'auxiliaires pour désigner tout un ensemble d'insectes et de petits animaux, prédateurs d'autres insectes et parasites qu'on cherche à limiter au jardin.
Ils sont disponibles dans le commerce.

- De petites guêpes ( Encarsia formosa, Neodryinus typhlocybae )
 pondent dans les ou les larves de cicadelles, en particulier celles de la redoutable Metcalfa pruninosa, qui sévit dans le Sud, attaquant arbres, arbustes, fruitiers et vignes.

- Des nématodes ( Phasmarhabditis hermaphrodita, Heterorrhabditis megidis ) parasitent les limaces ou les otiorhynques, ces coléopthères qui découpent le bord des feuilles des arbustes et dont la larves dévore les racines.



La gamme s'élargit toujours plus, et ces auxiliaires autrefois réservés aux professionnels sont désormais à disposition des particuliers; punaises, vers nématodes, bactéries, acariens ... se multiplient aussi sur les rayonnages.






LES ARAIGNEES


Avec leurs 8 pattes, elles se distinguent des insectes qui n'en ont que 6. Mise à part cette distinction morphologique, elles sont des prédateurs redoutables de moustiques et de pucerons ailes ( ceux qui fondent de nouvelles colonies ): leurs toiles sont autant de pièges à insectes.

Et, hormis la malmignatte qui vit dans le Midi, les araignées de France sont inoffensives.




LES ABEILLES ET AUTRE POLLINISATEURS


On pense aux abeilles, bourdons, et papillons en premier lieu, car on connaît leur importance dans la pollinisation des plantes,donc des rendements des récoltes.

Lorsqu'elle visite les fleurs, l'abeille dépose involontairement sur le pistil le pollen dont les grains se sont accrochés à son abdomen velu 

C'est ainsi qu'elle participe activement au " mariage des fleurs".

Il est bienvenu de semer et de planter des espèces mellifères pour les attirer   et leur fournir de la nourriture.



LES REPTILES



Ils peuvent rebuter, mais ce sont de grands consommateurs de rongeurs et de gros insectes.

- Les serpents : La couleuvre à collier, la couleuvre vipérine et la cornelle lisse sont des hôtels discrets et tout à fait tolérable.

Par contre, la vipère est à chasser gentiment : qu'elle aille manger loin du jardin! Tout comme la couleuvre de Montpellier, la couleuvre d'Esculape et le zaménisv( couleuvre vert et jaune ), serpents au caractère plutôt irascible.


- Les lézards et les talents: Sont paisibles et peureux. Ils habitent les rocailles et les murs bien exposés aux soleil. L'orvet, en dépit de son aspect serpentiforme, est bel et bien un 🦎, aussi utile que ses congénères à pattes.
Totalement inoffensif, non venimeux, il mène une existence essentiellement souterraine et débarrasse le jardinier des limaces, cloportes et larves diverses.


Oiseaux, rougeur, petits carnivores et compagnie... Tous participent à éliminer les indésirables au jardin, ceux qui viennent compromettre les récoltes.
Ils mangent quantité d'insectes et de larves, et se dévorent quelquefois entre eux. 
On ne peut rêver mieux comme régulation.


LE HERISSON



Le hérisson est une véritable bénédiction au jardin. il ne fait aucun dégât et mange une quantité invraisemblable de limaces, escargots, vers blancs, larves... et puis on l'aime bien, même s'il semble avoir mauvais caractère: il souffle, gratte, grogne, renifle bruyamment. Pour le maintenir au jardin, il faut lui faire un abri sommaire - quelques fagots de bois suffisent; en lui donnant à manger pour améliorer l'ordinaire avec de la pâtée pour chiens tous les soirs, vous pouvez l'apprivoiser très facilement. Mais pas d'excès, sinon il perdrait l'habitude de se nourrir seul. Attention, jamais de lait, contrairement à une reçue, cela le rend malade.



LES OISEAUX





Ce sont les plus visible. Grands insectivores, ils peuvent manger jusqu'à leur propre poids en insectes tous les jours. De leur côté, chouettes et buses se nourrissent d'un nombre impressionnant de petits rongeurs.

Même en ville, vous pouvez observer plusieurs espèces courantes d'oiseaux faciles à identifier:

- accenteur mouchet
- bergeronnette grise
- chardonneret élégant
-fauvette à été noire
- grive musicienne
- mésange bleue
- charbonnière à longue queue
- moineau domestique
- étourneau sansonnet
- rouge-gorge le moins farouche, qui sautille a 1 m de vous quand vous jardinez, lorsque vous désherbez ou travaillez le sol.


LES CHAUVES SOURIS


Même en ville, les chauves-souris sont nombreuses. On les reconnaît facilement à la tombée de la nuit à leur vol irrégulier. La plupart sont insectivore ( il en existe une trentaine d'espèces en Europe ) et capturent leurs proies en plein vol - les insectes nocturnes en font les frais. Le plus souvent, elles nichent dans les greniers, les combles, les granges. Oubliez les légendes de suceuses de sang ou de chauve - souris emmêlée dans les cheveux, et favorisez leur présence en plantant une végétation abondante faite d'arbres comme le saule, tilleul, et tous les fruitiers, dont les fleurs restent odorantes la nuit et attirent de nombreux insectes.



LA MUSARAIGNE


Avec ses moustaches plantées sur son museau pointu, son pelage gris et sa longue queue, la musaraigne passe souvent pour une souris, et on la confond avec un rongeur. Petite erreur: elle est insectivore. Sous ce nom sont rassemblées plusieurs espèces, dont les petites ne pèsent pas plus de 2 à 3 g, et les plus grosses mesurent une dizaine de centimètres. Elle loge dans les interstices des murets et consomme de nombreuses larves d'insectes et de limaces. Il suffit de voir une musaraigne faire sa toilette à grand coup de pattes pour être définitivement sous le charme de ces petites bestioles.



LA TAUPE


En voilà une qui nous pose des problèmes. Qui a des taupes dans son jardin n'a qu'une idée, s'en débarrasser ( et c'est tout sauf facile ). Elle se nourrit essentiellement des lombrics qui font le bonheur des jardiniers, cisaille les grosses racines et chamboule les gazons qui, définitivement, ne sont jamais des greens anglais! d'un autre côté, elle se nourrit aussi de limaces et de vers blancs... il y a comme ça des arbitrages à mener au jardin !



LES PETITS CARNIVORES



A la campagne, plus que dans les villes, plusieurs petits carnivores sont fréquents et, même s'ils détruisent une nichée de petits oiseaux à l'occasion, l'essentiel de leur régime est constitué de petits rongeurs ( complété par des fruit ). Laissez tranquilles la belette, le blaireau, le putois ou la fouine, tous vous débarrassent des mulots, des campagnols et des surmulots, ou rats d'égout. De plus en plus téméraire par nécessité, parce que son domaine se réduit à l'abord des villes, le renard se risque parfois jusqu'en villes (il à été identifié dans plusieurs arrondissements de Paris ) pour faire les poubelles. Triste évolution pour un animal qui, habituellement, nourrit de campagnols, mulot, ragondins, loirs, lérots...


Aidez les oiseaux: Tout au long de l'année, les oiseaux se débrouillent seuls, mais en hiver, il est bon de leur donner un peu d'aide. Si vous n'avez pas planté suffisamment d'arbustes pour les nourrir de leurs fruits, disposez de petits tas de graines - on en trouve des assortiments en jardinerie. A placer toujours en hauteur pour éviter les chats et suffisamment loin de la maison pour ne pas les intimider.

Vous voyer tout ces petits animaux sont important dans nos jardins, assaillons de cohabité ensemble animaux et jardinier.



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